Lorsque Santé Canada a octroyé, en 2018, des fonds pour explorer la relation entre la consommation de cannabis et la santé mentale à la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC), celle-ci a notamment entrepris une analyse de l’environnement et un examen de la portée. Ce dernier a révélé la nécessité de faire participer un plus large éventail de communautés aux recherches, y compris les immigrants, les réfugiés et les communautés ethnoculturelles et racialisées; les membres des Premières Nations, les Inuits et les Métis; et les personnes 2SLGBTQ+.
Par la suite, la CSMC a investi dans 40 projets de recherche portant sur la relation entre l’usage du cannabis et la santé mentale, particulièrement dans ses populations prioritaires. Pour orienter ces investissements et les futures recherches, la CSMC a fait appel à plusieurs communautés.
La série de dialogues virtuels résumée dans ce rapport portait spécialement sur les expériences et les points de vue des communautés noires. Quelque 50 personnes, notamment des chercheurs, des fournisseurs de services et des personnes ayant un savoir expérientiel, ont participé à ces discussions ouvertes pour tenter de déterminer où et pourquoi des lacunes existent dans la recherche, quels obstacles s’y opposent et quels sujets hautement prioritaires devraient être approfondis. Les dialogues suivaient une approche fondée sur les distinctions qui reconnaît que malgré certains chevauchements possibles dans les expériences des diverses communautés, toutes éprouvent des besoins qui leur sont propres.